A l'aube.

 

Le labour tout fumant

Son regard l'effleurant

 

La lumière tamisée

Par un brouillard épais

Des longueurs de champs

Où se perdent ses pas nonchalants

 

Une hirondelle épuisée se pose apeurée

Au bord d'un sillon où dort la rosée

 

Le vent le frôle,c'est apaisant !

Dans la langueur du silence pesant.

 

   Joël Charvillat.