La Nature nous sépare.
Lumiére vacillante, chaude
Qui vient,s'enchaîne au sol,
S' infiltre dans la forêt en fraude
Pour venir lécher la mare qui se console.
Les arbres s'écartent pudiques
Lèvent leurs têtes au ciel
Pour ne pas interrompre le pique- nique
Que la lumière offre à sa belle.
Mais la lumière s'en va
Tu n'arrives pas à dormir
Alors la forêt se resserre sur toi
Pour que tu n'es pas à souffrir .
Je recherche mon coeur,sans armes
Une clairière à apprivoiser
Une mare où se noieront mes larmes
Loin de tout, loin du mal, au bonheur recréé.