Tournoël l'éternel.
Les pierres se fardent à la lumiére
Pour se redonner une fraîcheur qu'elles n'ont plus
Attendre celui à qui il faudra plaire
Car sans éclat la beauté n'est pas reconnue.
Dans la tour rongée par le temps qui nous fait face
Je vois toujours le soleil se lever sur la plaine
Souvenir ou poussiére suis - je toujours à ma place
Quand les pierres du passé vacillent à ma traîne.
Mon amour tu ne guerroies plus, tu es tout à moi
Mes yeux ne pleurent plus des larmes d'argent
Fini l'angoisse de l'attente le ciel est notre toit
Des meurtriéres,vois l'horizon,sens le souffle du vent .
Des historiens l'ont dit beau et fort le vieux château
Mais sauront-ils voir sans voir enfin un autre jour
Mon bien aimé mon compagnon chante encore les mots
Que résonnent à tout jamais ménestrels et troubadours .